Tip Regard(s)
2025 Projet d’école (Travail interdisciplinaire)
Introduction au projet
Ce projet scolaire a pour thème « regard(s) ». J’ai exploré ce sujet à travers le livre La Honte d’Annie Ernaux, en m’inspirant du travail artistique de John Armleder. J’ai choisi un passage précis du livre que j’ai illustré à travers trois regards distincts, représentés par de courtes vidéos.
Passage choisi
J’ai choisi le passage suivant qui est, selon moi, un des plus évocateur du livre :
« Mon père a voulu tuer ma mère un dimanche de juin, au début de l’après-midi. »
À travers mes vidéos, j’ai voulu montrer les émotions et le regard de chaque personnage de la scène : Le père, la mère et Annie Ernaux enfant.
Lieu
J’ai choisi de tourner à la Perle du Lac, afin de représenter l’esprit, pour symboliser l’idée que les émotions (représentées par des objets) viennent le perturber. Cet endroit est un espace où je me reconnecte avec moi-même, et je souhaitais intégrer ce ressenti personnel dans mes vidéos.
Regard(s)
Regard de Annie Ernaux enfant
o Représente l’innocence/enfance brisée et la confusion.
o Mise en scène : Un ours en peluche qui brûle, placé au centre d’un espace
dénudé, symbolisant une rupture définitive avec l’enfance. Le contraste entre l’objet chargé d’affection et sa destruction brutale souligne la perte d’innocence et de repères. C’est aussi à ce moment-là que la honte d’Annie Ernaux nait.
Regard de la Mère
o Symbolise le sentiment de rejet et de peur mais aussi de résilience et de calme
o Mise en scène : Une plante en pot, renversée sur une plage. Les vagues du lac viennent sur le pot puis repartent. La composition évoque un déracinement émotionnel et une fragilité exposée. La lumière douce sur la plante contraste avec le décor brut, renforçant l’idée de résilience face à l’adversité et les vagues font aussi référence à un calme et une résilience. De plus les plantes sont rouges foncées et cela représente la violence subie par la mère.
Regard du Père
o Traduit la colère animale et la violence compulsive.
o Mise en scène : Une serpe suspendue dans les branches d’un arbre grâce à des
cordes. Cet objet, à la fois menaçant et immobile, illustre la tension dramatique
et la violence contenue qui explose au moment où le père veut tuer la mère.
Credits
Réalisation: Félix Métrailler
Remerciements: Caua Interlandi